Les prélèvements percutanés du sein : un geste guidé par des techniques d’imagerie médicale

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et la première cause de mortalité pour celles étant âgées entre 40 et 50 ans. Avec 6’200 femmes nouvellement diagnostiquées chaque année, la Suisse se situe dans le groupe des pays dits à haut risque.

Bien que le dépistage précoce ne permette pas d’empêcher l’apparition d’un cancer du sein, toutefois il augmente considérablement les chances de guérison complète et rend le traitement plus facile et moins agressif. Ce qui permet d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. 

Cependant, les programmes de dépistage peuvent remplir leur mission uniquement si une prise en charge adéquate est mise en place. En effet, les femmes dont la mammographie a révélé une anomalie, doivent être conviées à une deuxième consultation afin que l’on puisse effectuer des investigations complémentaires (us, agrandissement, biopsie, etc.) permettant d’infirmer ou confirmer la présence d’une tumeur maligne.

La biopsie mammaire

Selon la nature de la lésion repérée, il est parfois nécessaire de procéder à une microbiopsie. Pour vous renseigner davantage sur ce geste technique, la Dre Carolina Walter – médecin radiologue FMH – se propose de vous décrire avec précision le déroulement d’une biopsie.

Comment se déroule la microbiopsie mammaire ? 

Elle est réalisée sous anesthésie locale par une médecin radiologue. Ainsi, le prélèvement peut être effectué sous échographie – biopsie échoguidée.

Pour la microbiopsie, on utilise un pistolet qui servira à prélever un échantillon de tissu. Deux à trois prélèvements sont en général effectués. La durée de l’examen se situe entre 20 et 30 minutes. 

Quels sont les risques d’une biopsie mammaire ?

Les complications sont exceptionnelles puisque le sein est un organe superficiel. Néanmoins, l’endroit de la biopsie peut présenter pendant quelques jours un hématome. Un questionnaire de sécurité peut vous être soumis avant le geste (allergies, prise d’anticoagulants, etc.).

Octobre rose : ensemble, luttons contre le cancer du sein

Par ailleurs, nous tenons à féliciter en ce mois d’octobre rose, la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer pour son travail remarquable qui participe à donner l’accès à toutes les femmes à la mammographie de dépistage, dès 50 ans.

Faisant partie des instituts de radiologie agréés par le canton de Genève, Medimage est heureux de pouvoir accueillir les femmes via la Fondation mais aussi celles qui consultent hors programme de dépistage; car la mammographie reste le principal moyen pour lutter contre le cancer du sein et un droit fondamental dont bénéficie chaque femme.