Infiltration sous scanner pour soulager la névralgie pudendale

2 septembre 2021

Actualité MEDIMAGE

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Des sensations de brûlure intense entre les cuisses, de décharges électriques, de pincements profonds ou d’engourdissements sont les principales douleurs invalidantes que peuvent ressentir les patients atteints de la névralgie pudendale.

Aussi appelée syndrome du canal d’Alcock, cette dernière se trouve être une maladie neurologique liée à la compression chronique du nerf pudendal, soit dans la fossette ischio-rectale, soit au niveau du ligament sacro-épineux, ou alors d’une neuropathie ou d’un syndrome douloureux régional dont la physiopathologie est multifactorielle.

S’agissant d’une affection évolutive, les patients souffrent de douleurs intenses dans la région du siège, accentuées en position assise. Elles prennent le plus souvent une forme chronique avec des caractéristiques bien précises selon les critères diagnostiques de Nantes.

C’est pourquoi son retentissement psychologique se trouve être majeur. La vie intime, familiale, sociale et professionnelle en est altérée. Il devient difficile pour les patients de se rendre au travail, ou encore de maintenir une vie sociale ordinaire. La solitude peut dans certains cas, mener à une profonde dépression.

Malheureusement, il arrive fréquemment que le patient consulte de nombreux médecins, suive de nombreux programmes différents de thérapie avant que ce diagnostic soit évoqué. Il peut se passer plusieurs mois voire plusieurs années avant que nous voyions ces patients.

Ainsi, bien qu’il s’agisse d’un traitement de seconde intention, l’infiltration permet, selon un protocole très précis, de faire un test de diagnostic ainsi que d’améliorer l’état et la qualité de vie des patients.

Plus précisément, la réalisation d’une infiltration anesthésique et thérapeutique sous contrôle scannographique du nerf pudendal peut s’avérer utile afin de confirmer le diagnostic et diminuer voire faire disparaître les douleurs de façon significative le temps de l’anesthésie locale.

Il s’agit également d’un moyen pour tester l’efficacité d’un anti-inflammatoire stéroïdien (ex : corticoïdes) à action retardée mais prolongée dans le temps. L’efficacité de cette méthode peut s’entrevoir dans les jours suivants l’administration du traitement. 

On observe dans un pourcentage significatif des cas, une nette amélioration des symptômes prolongée ou définitive. Le score s’améliore avec la deuxième ou la troisième injection. De par la précision du geste effectué, les complications restent rarissimes.

Au sein du centre Medimage, nous avons développé des procédures et techniques d’infiltration qui portent leurs fruits et soulagent efficacement les patients de leur douleur. 

Nous serons ravis d’assurer la prise en charge de vos patients et d’échanger avec vous au sujet de ce syndrome.

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