Aurélie Brissaud, responsable technicienne en imagerie médicale : « ne jamais perdre une once d’humanité »

28 juillet 2020

Actualité MEDIMAGE

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Au sein de Medimage, notre collaboratrice dirige une équipe composée de 4 techniciens·iennes en radiologie médicale, des hommes et des femmes qu’elle a choisis pour leurs compétences, leur curiosité intellectuelle et leur esprit de solidarité. Cette experte technique n’en oublie pas la dimension humaine essentielle dans notre profession, en particulier dans cette période troublée du COVID-19. Aurélie Brissaud revient sur son parcours et les fonctions qu’elle assume chez Medimage, ainsi que sur les enjeux du métier de TRM.

Medimage. Quel est votre parcours et comment êtes-vous arrivée chez Medimage ?
Aurélie Brissaud. J’ai débuté ma carrière de technicienne en radiologie médicale (TRM) à Paris, à l’hôpital Lariboisière. Après 4 ans à l’Assistance Publique, j’ai quitté la France pour la Suisse où j’ai travaillé pendant 10 autres années dans une clinique privée de Genève avant d’intégrer, en 2010, l’institut Medimage. Celui-ci avait besoin d’un responsable TRM capable de fonder une équipe et d’accompagner le développement du Centre.

Quelles sont vos fonctions actuelles ?
J’encadre une équipe de 4 techniciens et techniciennes. J’ai des responsabilités très variées, qui vont du recrutement à la planification des horaires des TRM en passant par la prise en charge des appels d’offres pour les appareils d’imagerie médicale du cabinet. En 10 ans, j’ai pu constituer une équipe solide de TRM, composée d’hommes et de femmes dont les compétences et les personnalités se complètent. Je suis régulièrement amenée à réaliser des examens. Cela me permet de comprendre les besoins de mes collaborateurs et de veiller au respect des procédures.

Quelles différences avez-vous pu constater entre votre travail dans un grand hôpital parisien et une structure telle que Medimage ?
J’assume des responsabilités parfois plus importantes que certains de mes confrères qui évoluent dans de gros établissements. Alors qu’ils dirigent des équipes de 30-40 techniciens·iennes, leur activité se concentre souvent sur le planning et la gestion du quotidien. Dans une petite entreprise comme Medimage, j’ai plus d’engagements, de responsabilités, mais aussi de liberté. Techniciens·iennes, médecins radiologues et administrateurs·trices travaillent dans un esprit collaboratif, ce qui favorise l’initiative et la réactivité. La taille du cabinet est en cela un véritable atout.

Quelles sont les difficultés du métier de Technicien·ienne en radiologie médicale ?
Le défi tient dans les progrès constants de l’imagerie. Chaque année, mon équipe suit des formations. De la même manière que nous faisons évoluer nos machines avec des fonctions supplémentaires, les TRM doivent maîtriser de nouvelles connaissances. Qui plus est dans une structure qui intègre de nombreux appareils, ce qui exige que chaque intervenant soit polyvalent et à la pointe dans tous les domaines.
Par ailleurs, au-delà d’être des experts techniques, les TRM de Medimage ne négligent pas leur vocation humaine. Je ne souhaite pas que mes collaborateurs se cantonnent à un rôle de « presse bouton », ce qui peut être le cas dans des hôpitaux, des cliniques ou des cabinets où seule la rentabilité compte. La notion de rentabilité est certes importante, mais elle ne doit pas primer sur la qualité des relations humaines. Nous sommes avant tout des soignants.

Comment votre équipe et vous-même, avez-vous traversé la période du COVID ?
Chez Medimage, nous avons été particulièrement réactifs. Fin février, nous avons mis en place des protocoles sanitaires efficaces. Pour pallier la pénurie de masques, nous nous sommes tournés vers des entreprises de travaux publics. Elles nous ont livré rapidement des masques de protection respiratoire répondant aux normes en vigueur, quand mes confrères en étaient encore à demander des autorisations pour démarcher des entreprises de fourniture médicale.
Mais le plus dur en cette période de COVID, c’est le stress de contaminer nos proches. En tant que soignants, nous craignons davantage de transmettre le virus que de le contracter. Pendant cette période, qui hélas, risque de durer, il est aussi très compliqué de faire une césure entre vie professionnelle et vie de famille. Il va nous falloir apprendre à vivre avec.

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